Suite à des demandes de confrères et clients sur la stratégie que nous avons adopté pour faire face à la propagation du coronavirus, je prends un moment pour partager mes choix de fermer notre entreprise dès le premier jour de réelle alerte.
Notre entreprise spécialisée dans le nettoyage des organisations professionnelles, collectivités et collectifs résidentiels, et forte de 110 collaborateurs, est située à Mulhouse.
Mulhouse épicentre de l’épidémie de coronavirus en France, où nous avons été parmi les premiers à devoir réagir et agir suite au discours du Président de la République de lundi 16 mars.
L’annonce d’aide aux entreprises a été faite, sans réelle certitude néanmoins, quant aux domaines d’activité devant fermer leur structure, en mettant leurs salariés en chômage partiel.
Nous n’avons encore aujourd’hui aucune certitude de faire partie des ayant droits des indemnisations de l’Etat.
Mardi 17 mars nous avons eu, en arrivant au bureau, le plaisir de voir arriver 40 arrêts de travail pour garde d’enfants et le rejet de notre personnel œuvrant dans les bureaux des clients et collectifs d’habitation, par peur de contamination.
La décision de fermer une entreprise performante du jour au lendemain est un choix difficile. Je l’ai fait, choisissant ainsi de privilégier la santé de nos salariés et l’équité à l’ensemble du personnel.
Même si nous ne savons pas si cela a aussi permis de limiter les éventuels risques de propagation de la maladie chez nos clients, cela les a sans doute rassurés, limitant ainsi les contacts avec des personnes externes à leurs services et hors de leur contrôle sanitaire.
J’assume ce choix bien que je ne sache encore pas aujourd’hui quelles en seront les conséquences. Comme toute entreprise cohérente et professionnelle nous ferons les ajustements nécessaires après la crise.
Apprenez la patience et restez positifs!
Je suis solidaire du personnel hospitalier, qui me touche personnellement de par l’implication de ma sœur et ma fille, infirmières, des médecins et services de secours, qui sont tous en première ligne dans ce combat.
Je soutiens aussi en pensées, nos salariés et les français qui se retrouvent confinés dans de petits espaces avec leurs enfants, les malades et leurs familles qui vivent des moments difficiles…
On ressent dans le confinement une merveilleuse solidarité qui gomme provisoirement les problèmes secondaires, espérons que les français sauront en tirer des b Pascal FOISSAC , gérant d’AMS à MULHOUSE énéfices réels vers un changement profond de leurs attitudes d’opposition et de leurs habitudes de fonctionnement.
Et dans tous les cas laissons faire la nature en limitant la casse et soyons respectueux des règles de bon sens imposées pour rester en vie, et attendons la fin de l’épidémie pour nous reconstruire intelligemment.
#Restezchezvous !